Il vient d’être grand-père d’une petite ROMANE. À 52 ans il en profite pour changer quelques trucs dans sa vie, il arrête la clope, se remet à la course à pied et il fait un bilan de santé. Son médecin lui prescrit entre autre les PSA (1). Pascal ne présente pas de problème urologique comme des infections urinaires ou des grandes difficultés à uriner. Il tombe des nues quand je lui raconte ma façon de voir les choses, il pensait se mettre à l’abri de gros problème en se faisant dépister, je lui donne alors ce conseil « pas de symptôme urologique, pas de bilan prostatique ». Son médecin ne l’a pas mis en garde sur les doutes qui entourent le dépistage, il ne l’a pas informé sur les conséquences du dépistage. Pourtant, un des arguments des défenseurs du dépistage est le choix éclairé du patient ! Je ne sais pas quel sera l’avenir prostatique de Pascal mais je dis simplement que le fait de le dépister risque de détériorer ses conditions de vie.