12 LES DEGATS CONTINUENT octobre 2011

. Depuis que je mène mon enquête, j’ai vu des campagnes pour le dépistage, notamment la fameuse affiche du Dr CYMES, où l’on voit une vingtaine de médecins, pantalon baissé prêts pour un toucher rectal. Je décide de revoir le site de l’HAS : Eloquent ! Le Dr LOUIS RACHID SALMI, directeur de l’institut de santé public d’épidémiologie et de développement C H U Bordeaux, dans une vidéo, explique clairement que les 2 études (PLCO ERSPC) ne montrent pas d’intérêt à pratiquer le dépistage ! Il précise même que les effets négatifs du dépistage sont tels qu’ils devraient inciter à revoir l’idée du dépistage dans la pratique courante ! Le docteur MEYER, directeur de l’évaluation médicale, confirme les propos du Dr SALMI, en précisant que les troubles de l’érection et l’incontinence dus à la chirurgie de cancer dépisté de la prostate, sont en défaveur du dépistage car ce sont souvent des cancers qui n’auraient entrainés aucun trouble. Comment se fait-il que l'association française d'urologie prône le dépistage en utilisant tous les médias(je vous raconterai mon passage au" télephone sonne!")et que l'HAS conseille dans son coin le contraire.

Mon enquête reste d’actualité, plus que jamais.