13 Communiqué

Les prodépistages utilisent souvent le communiqué suivant : « 20% de morts en moins chez les dépistés ! » Je leur propose d’autres possibilités :

A / il y a beaucoup plus de morts chez les patient dépistés au cours des 7 premières années suivant le dépistage, quelque soit l’étude.

B / L’influence du dépistage du cancer de la prostate sur la mortalité globale chez l’homme est nulle.

C/ Pour diminuer de 20 % la mortalité dans l’étude la plus favorable au dépistage, il aura fallu déviriliser 65 hommes pour permettre à 1 seul de survivre un peu plus longtemps.

D / Pour diminuer de 20% la mortalité dans l’étude la plus favorable au dépistage, il aura fallu angoisser tous les hommes en effectuant prises de sang , touchers rectaux, biopsies prostatiques de façon répétées et, en déviriliser un bon paquet.

E/ Pour 1000 hommes dépistés, une baisse de 20% de mortalité en moins ça ne veux pas dire 200 hommes de sauvés, ça veux dire : 4 morts chez des hommes non dépistés et 3 morts chez les dépistés, ceci au bout de 9 années, et beaucoup de lourds tracas chez les dépistés.

F/ Si en 2010 le nombre de cancer de la prostate est élevé (71 600)*, c’est à cause du dépistage intensif, le nombre de décès reste stable (8800) ; le cancer du poumon, avec 26 900 nouveaux cas, reste de loin le plus grave car il touche une population plus jeune et entraine 21 600 morts.

G/ Nous oublions volontairement de parler de l’étude qui montre une surmortalité chez les patients dépistés.

  • chiffres provenant de l’Institut de Veille Sanitaire